L’analyse des procédures de traitement existant au sein d’une entreprise est nécessaire avant la mise en place d’une solution EDI logistique. Il est important de déterminer le flux d’informations échangées par rapport à la livraison. La dématérialisation ne suffit pas à remplacer le fax par des équipements informatiques.
Il ne suffit pas non plus de supprimer la prise de commande par téléphone en faveur de celle sur internet. L’audit permet d’identifier les tâches administratives sans valeur ajoutée, mais qui sont chronophages. Elles sont supprimées ou améliorées. Cela concerne la saisie un à un des documents commerciaux, leur vérification et leur correction le cas échéant.
Il est préférable d’opter pour une mise en place progressive. Il faut aussi prévoir une période de transition pour changer les habitudes du personnel. Il est crucial de fiabiliser toutes les données dématérialisées à la source. Aucune vérification des informations n’est effectuée lors de leur transfert d’une machine à une autre.
De ce fait, aucune erreur n’est tolérable. Le but est de réduire le délai de réponse au client avec une prise de commande traitée presque immédiatement. Seules les commandes exceptionnelles sont traitées par un opérateur en raison de leur complexité.
Les commandes classiques sont enregistrées dans le logiciel informatique et ajoutées instantanément aux tâches à réaliser de l’équipe suivante du supply chain. Cette démarche simplifie le lancement de production et la préparation des commandes. L’équipe du supply chain est en mesure d’émettre des avis d’expédition directement après chaque départ du colis depuis l’entrepôt.
L’identification des véritables enjeux d’une entreprise aboutit à un projet pilote. Les objectifs sont limités, mais il permet de déterminer l’efficacité de la technologie. Il aide également à apporter les modifications nécessaires jusqu’au déploiement dans tous les services de l’entreprise.
Il est donc important d’impliquer tous les salariés concernés à leur niveau. Privilégiez également une coopération active avec les partenaires commerciaux afin de standardiser les contenus dématérialisés et d’automatiser la création de documents. L’EDI doit, par ailleurs, se greffer sur les systèmes informatiques déjà existants une solution en constante évolution. Il est donc crucial d’opter pour des logiciels faciles à mettre à jour en vue d’accompagner l’évolution de l’entreprise.
La technologie EDI logistique favorise le développement de nouveaux services. Cela concerne le suivi de la qualité de la logistique, car les données sont à la disposition des dirigeants. Il est plus facile d’identifier les points à améliorer.
Différents formats de données sont donc pris en considération. Les étiquettes d’expédition doivent contenir plusieurs codes. Ils indiquent des informations sur le produit, le client et l’expédition. Il est également possible de donner des informations sur les modes de transport.
Il s’agit d’un code EAN composé de 13 chiffres sous forme de code-barre. Il permet d’identifier les unités consommatrices. II marqueront les colis et les cartons. Il est important de le distinguer du code EAN des produits finis. À chaque changement de GTIN, vous devez informer vos clients afin d’éviter le rejet de vos livraisons.
Ce code de 18 chiffres se réfère aux unités logistiques. Il respecte les normes internationales pour l’identification des palettes, des caisses et des colis.
Il permet de déterminer les lieux afin d’éviter toute confusion. Ce code est composé de 13 chiffres. Il permet d’identifier avec précision les différents services rattachés au supply chain.